{"id":19,"date":"2017-09-03T13:23:44","date_gmt":"2017-09-03T11:23:44","guid":{"rendered":"http:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/?p=19"},"modified":"2017-12-20T14:22:21","modified_gmt":"2017-12-20T13:22:21","slug":"le-cecifoot-le-foot-pour-les-aveugles","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/2017\/09\/03\/le-cecifoot-le-foot-pour-les-aveugles\/","title":{"rendered":"Le cecifoot : le foot pour les aveugles"},"content":{"rendered":"

Qui a dit que les aveugles et les malvoyants ne pouvaient profiter de la joie du foot ? Et, oui. Il y a une variante du foot adapt\u00e9e sp\u00e9cialement aux personnes qui ont des d\u00e9ficients visuels. Cette discipline peu connue du grand existe bel et bien. Trouvez ici une courte pr\u00e9sentation du cecifoot.
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Le c\u00e9cifoot, c’est quoi ?<\/h2>\n

\"\" Il s’agit d’un handisport pratiqu\u00e9 et destin\u00e9 aux athl\u00e8tes qui pr\u00e9sentent des d\u00e9ficiences visuelles. On retrouve deux grandes cat\u00e9gories de joueurs au cecifoot : d’un c\u00f4t\u00e9 les malvoyants et de l’autre les non-voyants. Mais, il arrive aussi parfois qu’il soit adapt\u00e9 aux voyants, mais \u00e0 condition de porter un masque qui cache les yeux. Puisque cette discipline sportive s’est inspir\u00e9e du football qu’il suit les r\u00e8gles du football en salle, mais avec quelques adaptations et am\u00e9nagements sp\u00e9cifiques qui tiennent en compte du handicap des joueurs.<\/p>\n

Le cecifoot, et son historique ?<\/h2>\n

C’est en 1987 que le premier club de c\u00e9cifoot fran\u00e7ais a \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9. Il s’agit du Clud As C\u00e9cifoot Saint-Mand\u00e9. La discipline a \u00e9t\u00e9 int\u00e9gr\u00e9e dans les Jeux olympiques d’Ath\u00e8nes en 2004 et est devenue par la m\u00eame occasion un sport paralympique d’une mani\u00e8re officielle. Cependant, cette possibilit\u00e9 est uniquement r\u00e9serv\u00e9e \u00e0 la cat\u00e9gorie non-voyant. Actuellement, le c\u00e9cifoot compte environ 300 licenci\u00e9s dans toute la France.<\/p>\n

Le cecifoot, quelles r\u00e8gles suivre ?<\/h2>\n

\"\"Les r\u00e8gles du c\u00e9cifoot ont \u00e9t\u00e9 inspir\u00e9es de celles du football en salle. Une \u00e9quipe de c\u00e9cifoot est compos\u00e9e de 5 joueurs. Un match de c\u00e9cifoot se d\u00e9roule sur deux mi-temps g\u00e9n\u00e9ralement de 20 \u00e0 25 minutes notamment pour les cat\u00e9gories B1. En effet, cette dur\u00e9e varie d’une cat\u00e9gorie \u00e0 une autre.
\nDurant l’affrontement, les joueurs rep\u00e8rent le ballon gr\u00e2ce aux bruits \u00e9mis par les grelots qu’il contient. De plus, la d\u00e9fense est orient\u00e9e par le gardien qui peut \u00eatre valide ou malvoyant. C’est lui aussi qui leur donne des indications. L’entraineur qui se place sur la touche a pour r\u00f4le de superviser la partie centrale du terrain. Il doit donner des tactiques et aider les joueurs dans leur d\u00e9placement. Pour aider les attaquants de se situer face aux filets, un guide doit se placer derri\u00e8re le but adverse. Au c\u00e9cifoot, compte tenu du handicap des joueurs, il n’y a pas de hors-jeu. Pour ce qui est des fautes, elles peuvent \u00eatre individuelles et collectives. Enfin, en cas d’\u00e9galisation, il n’est pas admis de r\u00e9aliser une prolongation.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Qui a dit que les aveugles et les malvoyants ne pouvaient profiter de la joie du foot ? Et, oui. Il y a une variante du foot adapt\u00e9e sp\u00e9cialement aux personnes qui ont des d\u00e9ficients visuels. Cette discipline peu connue … Readmore<\/a><\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":75,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[4],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/19"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=19"}],"version-history":[{"count":3,"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/19\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":80,"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/19\/revisions\/80"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/75"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=19"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=19"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.psychologie-communautaire.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=19"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}